lundi 16 avril 2012

Et les enfants dans tout ça?

La séparation, le mot est lâché......



Lorsqu'on prend la définition du mot séparation on trouve ça:

 Séparation: Fait de séparer ou de se séparer 
 Synonymes abîme, bat-flanc, bifurcation, cloison, décollement, décomposition, démarcation, désagrégation, différenciation, disjonction, dislocation, dispersion, distinction, division, divorce, écartement, exil, fossé, frontière, mur, partition, rupture, schisme, scission, sécession, ségrégation

Le sujet est assez récurent en ce moment, mais je dois dire qu'il occupe une bonne partie, voire la totalité de mes pensées.

Tout à commencé un matin de décembre ( en fait bien plus tôt mais ce serait trop compliqué ^^ ), le 26 exactement -joyeux noël et bonne année-, on a eu une grande discussion avec papa coq, qui a plus ou moins abouti....
Elle n'a même abouti à rien !!! Enfin si j'ai demandé à papa coq de partir.
La décision n'a pas été facile à prendre,  mais c'était la meilleure du moment (enfin peut-être pas , mais je n'en voyais pas d'autre).

Et puis, et puis, il y a les enfants. Les enfants dans tout ça on en fait quoi.
On réagit en adultes, pour nous adultes, et on réagit souvent de façon primaire, parce qu'on est blessé au plus profond de sois même . Puis les enfants viennent (ou reviennent) au premier plan.
Les enfants qu'est-ce qu'on en fait, qu'est-ce qu'on va faire, comment va-t-on faire, et comment vont-ils réagir?
Le premier a 6 ans, il risque de poser problème, le second en a 3 il ne se rend pas encore compte, enfin ça c'est ce que je croyais, et la dernière, a 5 mois. 5 mois c'est terrible.

Suite à tout ça, on passe par tous les états psychologiques et physiques qui peuvent exister.
D'abord on sombre, on tombe très très bas, on se remet en question, on remet le couple en question, on remet sa vie en question, et on a peur. On pleure et on pleure encore, on crie, on ne dort plus, on ne mange plus. Un vrai zombie.

Puis vient le moment, où naît l'envie de le voir revenir, ce moment où je me dis que je ne pourrais jamais vivre sans lui, que sans ce papa coq je ne suis rien.
Analyse de tout ce qu'on a construit pendant toutes ces années, tous ces bonheurs, un enfant, une maison, un mariage, puis un autre enfant, puis une surprise, un troisième enfant, et une poulette qui plus est......Et tout le reste.

Un peu plus tard, on analyse encore et toujours -finalement, on ne fait que ça- et on se dit qu'il faut aller de l'avant, et qu'on ne doit surtout pas flancher devant les enfants, on avance, on avance.
Il faut penser à l'avenir et ne pas rester sur le passé, un passé qui fait mal, tellement mal.

On panse les blessures, on ravale son orgueil, on positive, et on cherche les petits moments de bonheurs. Et on en trouve, parce que là on se rend compte que le bonheur c'est simplement d'être là, d'avoir ses trois poulets, et de les aimer, les aimer à en crever.

Quand on sort un peu la tête de l'eau, on commence à le partager, et on s'entend dire que c'est terrible, que c'est triste, et les enfants dans tout ça. On entend la compassion, la tristesse, la détresse des gens, la bêtise aussi.
Mais ce dont on a besoin ce n'est pas de se faire plaindre et de voir le visage des gens se décomposer. Ce dont on a besoin c'est du soutient, de la joie, de la vie. Ce que la famille et les amies savent apporter.

Ici dans le poulailler, la vie et la joie ont pris le dessus. Je ne vais pas m'arrêter là, je suis jeune (enfin presque, la trentaine est passée ^^), j'ai un boulot, une maison, et trois merveilleux enfants.
Que demander de plus????




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire