Il est des moments dans la vie où l'on a très envie d'avancer: un diplôme, un nouveau boulot, un nouveau chéri, une nouvelle vie. On a envie de promotion, de bébé, de mariage, de maison, et il nous tarde de quitter cette ancienne vie, cette vie d'enfant, d'ados, de pré-adulte.....
Alors on oublie, les copains, les amis. On les oublie, mais on ne les efface pas de nos coeurs. On ne les enfouie que partiellement, on fait notre vie.
Le primaire, le collège, le lycée. . . . . Le lycée a été plus marquant pour ma part, un vent de liberté souffle sur ces quelques années. On se sent grand, mais on n'est que tout petit.
On croit avoir des responsabilités, on croit prendre des décisions, on se sens libres de découvertes.
Ces amis de lycée, ce sont des amis pour la vie.
Puis un jour, la vie vous rappelle à l'ordre. Les souvenirs commencent à remonter, les anciens amis commencent à vous manquer (enfin ils m'ont toujours un peu manqué, je suis très nostalgique de ces années d'insouciance ).
On se dit alors que ces mêmes personnes sont susceptibles de reprendre l'importance qu'elles avaient, et qu'elles pourraient bien redevenir aussi indispensables qu'à 17 ans.
Ce billet je l'écrit pour une amie partie, trop tôt, en donnant la vie. Une amie qui me rappelle ces merveilleuses années. Une amie, un ami, son mari, ces deux là étaient inséparables au lycée.
On en a partagé des soirées et des heures de cours....
Je me rappelle des fous rires, des despé partagées au café du coin pendant les heures de perm., de la musique.
Je me rappelle des inter cours trop courts pour fumer une clope, je me rappelle la prof d'anglais, le prof de philo, le prof d'art P.....
Pascal, mon ami, la vie t'a fait le plus merveilleux des cadeaux, mais a choisi de te l'offrir dans la plus horrible des souffrances.
Aucun mot ne pourra t'apaiser, mais toutes mes pensées vont vers toi. Prends soin de toi et de Sarah-Jade.
Marie,mon amie, je sais bien que de là où tu es, tu veilles sur ton bien-aimé et sur ta poucinette., prends soin d'eux.
