Quand le bonheur fait douter

Il y a des années qui ne vous font pas ou peu de cadeaux.
Il y a des années qu'on voudrait voir se terminer très vite.

Un jour, une mauvaise nouvelle vous tombe dessus, puis c'est comme un jeu de dominos, l'un entraînant l'autre, les choses s'enchaînent, se suivent, et surtout, surtout se ressemblent terriblement dans leurs tristesse, leur inexplicabilité, leur souffrance et leur plongée vers le fond.....

Dans cette petite descente aux enfers, on est rarement seule, et on ne peut jamais assez remercier   tous ceux qui vous accompagnent, soutiennent, et tirent vers le haut.
Il y a aussi les enfants....Ils sont notre oxygène, notre raison de vivre, pour eux ont irait au bout du monde, et on se relèverait des plus bas-fonds.

Alors ont se relève petit à petit, pierre après pierre, on se reconstruit, on reprend goût à la vie.
Un toit au dessus de la tête, de merveilleux enfants, un travail passionnant. On rencontre des GENS, oui des GENS.
Ca peut  paraître tellement banal de se dire que de voir, connaître, rencontrer, parler, rire, pleurer (enfin pas trop non plus, j'ai usé mon stock de larmes pour 10 ans), chanter, danser, faire la folle, peut aider à vivre. Et pourtant c'est tellement vrai.


Puis vous touchez un petit bout de bonheur, un jour, comme ça, un petit instant qui vous fait oublier toutes ces mauvaises choses, mais vous les rappelle terriblement.

Ce simple moment (qui peut d'ailleurs se répéter, ce n'est pas non plus interdit.....), ce petit moment tellement important, cet instant, vous fait douter.

Douter de quoi me diriez-vous?

Et bien douter de tout, douter de la vie, de sa beauté, de sa laideur également.
Douter de sois, de sa capacité à apprécier ce petit moment de bonheur, douter du fait qu'il soit partagé.
La douleur n'aurait-elle pas altéré la perception dudit bonheur?
Douter du fait que ça puisse encore arriver, et douter du temps que ça puisse durer, si tant est que cela ai seulement existé....

Finalement, à quoi ça ressemble le bonheur ?